Éric Moreault
Le Soleil
Québec
Saragosse sera l’hôte en 2008 d’une exposition internationale sur l’eau. Les autorités souhaitent qu’elle lui serve de tremplin pour devenir la « ville-phare de l’eau ». Le gouvernement espagnol y investit plusieurs centaines de millions de dollars.
On espère sept millions de visiteurs pendant les trois mois de l’exposition, l’été prochain, sur le site de 25 hectares. Il y aura des pavillons thématiques sur le cycle de l’eau ou les poissons de cinq grands fleuves, mais l’occasion sera belle pour se pencher sur les problèmes et solutions à un des plus grands défis écologiques du XXIe siècle.
Dans la foulée de l’exposition, Saragosse veut donc créer une fondation et une plate-forme mondiale de l’information sur l’eau. Avec toutes ces cartes en main, la ville de 600 000 habitants du nord de l’Espagne rêve ouvertement d’y accueillir un organisme qui regrouperait les neuf entités de l’ONU qui traitent de l’eau. Bref, à devenir la capitale mondiale de l’eau.
Friday, May 25, 2007
Thursday, May 24, 2007
Québec, future ville de l’eau?
Québec baigne dans un vaste réseau hydrologique comprenant le fleuve Saint-Laurent et quantité de rivières, de lacs et de bassins versants. La situation géographique de la capitale est un grand avantage pour devenir chef de file en matière d'eau.Le Soleil, Steve Deschênes
L’eau pourrait-elle devenir pour Québec ce qu’est l’informatique à Silicon Valley ? Pierre Moreau y croit. Il veut que l’or bleu soit le moteur d’un pôle industriel et de recherche de pointe, à l’image de l’optique-photonique, qui contribuerait à donner à la capitale « une envergure internationale de plus ».
La planète a soif. Selon les Nations unies, deux hommes sur trois seront menacés par une pénurie d’eau dès 2025. Québec pourrait être à la fine pointe de cet important défi écologique, estime le président de l’Université du Québec. « J’y crois beaucoup. »À preuve, l’eau fait partie des cinq priorités du réseau des neuf universités de l’UQ. Mais surtout parce que, dit M. Moreau, les avantages de Québec sont indéniables. Des avantages scientifiques d’abord avec le Centre Eau, Terre et Environnement de l’INRS, qui accueille des chercheurs de renommée internationale comme son directeur, Jean-Pierre Villeneuve. Géographiques ensuite : à mi-chemin entre les mondes urbain et rural, la capitale baigne dans un vaste réseau hydrologique comprenant le fleuve Saint-Laurent et quantité de rivières, de lacs et de bassins versants.
Institut de l’eau
Un premier projet d’Institut de l’eau a échoué en 2004, par manque de volonté politique. Mais l’intention affirmée de Saragosse de devenir la capitale mondiale de l’eau (voir autre texte) ravive l’intérêt pour le projet québécois.Pierre Moreau verrait très bien la création d’un réseau continental de « villes de l’eau » avec Saragosse en Europe, une autre ville en Asie et, bien sûr, Québec en Amérique du Nord. « Aussi bien s’asseoir avec des gens qui y croient », dit M. Moreau, qui organiserait volontiers une délégation pour discuter le coup en Espagne l’an prochain.
Bien qu’il soit déjà entouré de scientifiques et d’industriels, dont Pierre Lavallée de la firme d’ingénieurs BPR, M. Moreau sait que la démarche gagnerait en crédibilité si la région en faisait une priorité. Notamment par l’entremise de la démarche ACCORD du gouvernement du Québec pour la capitale nationale, lancée il y a deux semaines.
Le projet d’un Institut de l’eau a vu le jour en 2004, sous la houlette du maire Jean-Paul L’Allier, après l’adoption d’une politique nationale de l’eau, que le gouvernement du Québec laisse passablement sécher depuis, disent les écologistes.
Dans sa forme actuelle, Pierre Moreau verrait d’un bon œil l’établissement d’un Centre de démonstration des technologies de l’eau qui serait au cœur d’une mission de sensibilisation aux nouveaux problèmes et de diffusion des connaissances. Ne manque que le financement… et la volonté politique.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070515/CPSOLEIL/70515006/6108/CPENVIRONNEMENT
Wednesday, May 23, 2007
Le Congrès examine la question du manque d'eau potable en Afrique
Washington - Chaque année, en Afrique, des millions de personnes contractent des maladies évitables parce qu'elles n'ont pas accès à une eau potable, une ressource que le monde industriel considère comme acquise.
Le 16 mai, à l'occasion d'une séance de dépositions devant la sous-commission de la Chambre des représentants chargée de l'Afrique, toutes les facettes du problème ont été examinées.
Le président de la sous-commission, M. Donald Payne, a rappelé que les États-Unis avaient « beaucoup de chance d'avoir l'un des approvisionnements en eau potable les plus fiables du monde », contrairement à l'Afrique « qui est l'une des régions les plus pauvres en eau du monde et où on impute au manque d'eau potable la mort de 4.900 enfants quotidiennement ».
Le manque d'eau propre est une crise d'envergure mondiale, a rappelé M. Payne, mais c'est l'Afrique qu'elle affecte le plus gravement, un argument que n'a pas réfuté M. Walter North, responsable adjoint pour l'Afrique à l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Les États-Unis, a précisé M. North, œuvrent de concert avec des partenaires africains en vue d'atteindre la cible fixée selon les Objectifs du Millénaire de l'ONU, qui est de réduire de moitié, d'ici 2015, le nombre des personnes n'ayant pas accès à une eau potable.
Actualités de Washington
http://usinfo.state.gov
Le 16 mai, à l'occasion d'une séance de dépositions devant la sous-commission de la Chambre des représentants chargée de l'Afrique, toutes les facettes du problème ont été examinées.
Le président de la sous-commission, M. Donald Payne, a rappelé que les États-Unis avaient « beaucoup de chance d'avoir l'un des approvisionnements en eau potable les plus fiables du monde », contrairement à l'Afrique « qui est l'une des régions les plus pauvres en eau du monde et où on impute au manque d'eau potable la mort de 4.900 enfants quotidiennement ».
Le manque d'eau propre est une crise d'envergure mondiale, a rappelé M. Payne, mais c'est l'Afrique qu'elle affecte le plus gravement, un argument que n'a pas réfuté M. Walter North, responsable adjoint pour l'Afrique à l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Les États-Unis, a précisé M. North, œuvrent de concert avec des partenaires africains en vue d'atteindre la cible fixée selon les Objectifs du Millénaire de l'ONU, qui est de réduire de moitié, d'ici 2015, le nombre des personnes n'ayant pas accès à une eau potable.
Actualités de Washington
http://usinfo.state.gov
Thursday, May 17, 2007
Faire de l’eau un élement accessible à tous
La conférence régionale sous forme de dialogue multisectoriel sur la gestion intégrée des ressources en eau (IWRM) à Maputo, Mozambique s'est achevée sur une note positive.
Les membres de la communauté pour le développement de l'Afrique (SADC) se sont mis d'accord sur les étapes à adopter concernant l'IWRM, pour que les gens vulnérables aient accès à cette ressource importante. De vastes stratégies claires ont été établies pour définir de ligne directive à suivre dans les prochains mois à venir.
D'un autre coté, le problème de non accès à l'eau potable prévaut dans de nombreux pays de la SADC. Ce facteur rend les gens sont encore plus vulnérables en cas de sécheresse. “Si les pauvres et les personnes vulnérables ont plus d'accès à l'eau potable et à des conditions d'hygiène adéquates, ils pourront produire plus et survivre, même si la sécheresse sévit”, résume Dominic Mazvimavi. La voix de tous a été entendue durant la séance de clôture de ce dialogue sur la gestion intégrée des ressources en eau. “Les communautés de base devront être incluses dans le processus et le rôle des femmes est aussi à revoir. Il ne faut pas non plus minimiser la participation des médias”, conclut Chanda Chimba, facilitateur de la séance et journaliste de renom de la SADC.
Les membres de la communauté pour le développement de l'Afrique (SADC) se sont mis d'accord sur les étapes à adopter concernant l'IWRM, pour que les gens vulnérables aient accès à cette ressource importante. De vastes stratégies claires ont été établies pour définir de ligne directive à suivre dans les prochains mois à venir.
“Nous devons tous gérer les ressources en eau, surtout pour amoindrir les impacts des catastrophes naturelles récurrentes dans la région”, a mentionné Dominic Mazvimavi, de l'Institut de recherche de Botswana. Il a rappelé maintes fois que la gestion de l'eau a un rôle important, notamment en cas de sécheresse et d'inondation.“La première difficulté concerne le manque d'informations disponibles au niveau de toutes les entités concernées. La plupart des populations vulnérables vivent dans des zones à risque et sont exposées à ces cataclysmes”, ajoute-t-il. Par ailleurs, il insiste sur le fait que dorénavant la gestion de l'eau doit être intégrée à tous les niveaux.
Accès à l'eau potable
Accès à l'eau potable
D'un autre coté, le problème de non accès à l'eau potable prévaut dans de nombreux pays de la SADC. Ce facteur rend les gens sont encore plus vulnérables en cas de sécheresse. “Si les pauvres et les personnes vulnérables ont plus d'accès à l'eau potable et à des conditions d'hygiène adéquates, ils pourront produire plus et survivre, même si la sécheresse sévit”, résume Dominic Mazvimavi. La voix de tous a été entendue durant la séance de clôture de ce dialogue sur la gestion intégrée des ressources en eau. “Les communautés de base devront être incluses dans le processus et le rôle des femmes est aussi à revoir. Il ne faut pas non plus minimiser la participation des médias”, conclut Chanda Chimba, facilitateur de la séance et journaliste de renom de la SADC.
Offres de bourse sur la gestion de l'eau
Une opportunité à saisir pour les étudiants malgaches. Des offres de bourses d'étude sur la gestion des ressources en eau sont disponibles. De nombreuses universités au sein de la communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC) ont inséré dans leur cursus universitaire cette filière liée à la gestion de l'eau, pour répondre aux priorités régionales.
Ainsi, l'Institut international de la gestion de l'eau basé à Pretoria, Johannesbourg, offre des places disponibles pour des chercheurs optant pour la gestion des ressources en eau, pour l'amélioration de l'environnement et des conditions de vie humaine.
En même temps, l'Ong internationale Waternet met en place pour 2008 un autre programme régional de maîtrise de la gestion générale des ressources hydrauliques en Afrique australe. Les candidats à ce programme doivent au moins être titulaires d'un diplôme de niveau licence, littéraires ou scientifiques. Une bonne connaissance dans le domaine relatif à l'eau serait un plus.
Ce programme Waternet sur la gestion intégrée commencera en février 2008 dans deux institutions principales de la SADC.Les demandes de candidatures doivent être adressées avant le 31 août 2007 au secrétariat de Waternet.
Des informations supplémentaires ainsi que les formulaires de candidature peuvent être obtenus sur le site web de Waternet : www.waternetonline.org ou en écrivant directement à waternet@waternetonline.org.
Fanja Saholiarisoa
Date : 21-05-2007
Des informations supplémentaires ainsi que les formulaires de candidature peuvent être obtenus sur le site web de Waternet : www.waternetonline.org ou en écrivant directement à waternet@waternetonline.org.
Fanja Saholiarisoa
Date : 21-05-2007
L'Express de Madagascar
Wednesday, May 16, 2007
Conférence régionale sur l'eau au Mozambique
Le problème de l’eau est au centre de la conférence organisée par la Sadc au Mozambique les 16 et 17 mai.
La Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc) se penche de plus en plus sur la gestion de l'eau, un élément fondamental dans le développement durable de chaque pays. Une conférence sera organisée au Centre de conférence internationale Joachim Chissano, à Maputo, Mozambique, les 16 et 17 mai.Cette réunion appelle tous les experts du secteur de la région de l'Afrique australe. “Madagascar y sera représentée par l'autorité nationale de l'eau et de l'assainissement, qui se charge de la gestion des ressources en eau”, explique Olivier Aristide Randriamananjara, directeur de l'eau et de l'assainissement au sein du ministère de l'Energie. Il rappelle qu'étant membre de la Sadc, Madagascar doit toujours être présente à tout échange et dialogue au niveau des régions. Durant ces deux jours à Mozambique, les experts vont échanger et discuter leurs points de vue sur le thème choisi à l'occasion, axé sur les liens entre le développement et la gestion de l'eau.
Cette conférence supportée par le gouvernement du Dannemark, dans le cadre du programme régional et sectoriel sur l'eau, Danida, s'avère une plate-forme d'échanges et de bonnes pratiques pour les pays membres de la Sadc.“Madagascar pourra en bénéficier, vu que nous sommes membres du comité de pilotage au sein de la Sadc”, souligne Olivier Aristide Randriamananjara, confiant. A l'issue des deux jours de conférence, une descente sur terrain est prévue dans le Bassin de Umbeluzi, Maputo, pour démontrer aux participants les liens entre la gestion des ressources intégrées en eau et les risques d'inondation.
Fanja Saholiarisoa
L'Express de Madagascar
Israël : la "Silicon Valley" de l'eau
Confronté depuis toujours à une pénurie chronique d'eau douce, l'État hébreu a su innover pour « produire » et recycler cette précieuse matière première.
EN ISRAËL, la fameuse expression « ne pas perdre une goutte d'eau » prend tout son sens. Dans ce petit pays d'à peine 25 000 km² de superficie, la rareté du précieux liquide a conduit ses habitants à développer, très tôt, des trésors d'imagination pour se fournir en eau potable de qualité, permettre l'irrigation des terres agricoles et satisfaire les besoins de l'industrie.
Pas de pétrole ni de minerais non plus : « la seule ressource naturelle dont nous disposons se trouve entre nos deux oreilles », explique d'un oeil malicieux Maiki Yoeli, directeur adjoint de l'Institut israélien pour l'exportation et la coopération internationale (IEICI), devant un parterre de journalistes du monde entier invités à venir découvrir les dernières innovations technologiques mises au point entre la Méditerranée et le Jourdain, dans « la Silicon Valley de l'eau ».
Premier constat, assez surprenant lorsque l'on vient d'un pays relativement bien arrosé comme le nôtre : les Israéliens se définissent comme des « producteurs » d'eau douce et s'affichent comme les champions du recyclage des eaux usées. À l'échelle du pays, 13 % de l'eau consommée - un record mondial - provient du dessalement de l'eau de mer et la société publique Mekorot, qui fournit 70 % des besoins en eau d'Israël, se targue d'augmenter les précipitations de 13 % en ensemençant les nuages avec des sels d'iode générateurs de pluie.
De leur côté, une fois assainies dans les stations d'épuration, les eaux usées ne sont pas rejetées dans les rivières ou à la mer, comme cela se fait à peu près partout dans le monde. Si elles sont impropres à la consommation humaine (le coût du traitement serait trop élevé) elles sont réutilisées à 75 % pour l'arrosage des cultures ou des espaces verts. Un record, là aussi : seules l'Espagne, qui recycle 12 % de ses effluents, l'Australie (9 %), l'Italie (8 %) ou la Grèce (5 %) ont suivi l'exemple.
Comme l'explique Rémi Blanc, ingénieur au sein de la société Aqwise, « Israël a massivement investi, il y a trente ans, dans le traitement des eaux d'égout, non pas tant pour des questions de protection de l'environnement que pour pouvoir récupérer cette eau et la réutiliser ensuite. » Aujourd'hui, la moitié des besoins de l'agriculture israélienne sont couverts par cette filière !
Pas de pétrole ni de minerais non plus : « la seule ressource naturelle dont nous disposons se trouve entre nos deux oreilles », explique d'un oeil malicieux Maiki Yoeli, directeur adjoint de l'Institut israélien pour l'exportation et la coopération internationale (IEICI), devant un parterre de journalistes du monde entier invités à venir découvrir les dernières innovations technologiques mises au point entre la Méditerranée et le Jourdain, dans « la Silicon Valley de l'eau ».
Premier constat, assez surprenant lorsque l'on vient d'un pays relativement bien arrosé comme le nôtre : les Israéliens se définissent comme des « producteurs » d'eau douce et s'affichent comme les champions du recyclage des eaux usées. À l'échelle du pays, 13 % de l'eau consommée - un record mondial - provient du dessalement de l'eau de mer et la société publique Mekorot, qui fournit 70 % des besoins en eau d'Israël, se targue d'augmenter les précipitations de 13 % en ensemençant les nuages avec des sels d'iode générateurs de pluie.
De leur côté, une fois assainies dans les stations d'épuration, les eaux usées ne sont pas rejetées dans les rivières ou à la mer, comme cela se fait à peu près partout dans le monde. Si elles sont impropres à la consommation humaine (le coût du traitement serait trop élevé) elles sont réutilisées à 75 % pour l'arrosage des cultures ou des espaces verts. Un record, là aussi : seules l'Espagne, qui recycle 12 % de ses effluents, l'Australie (9 %), l'Italie (8 %) ou la Grèce (5 %) ont suivi l'exemple.
Comme l'explique Rémi Blanc, ingénieur au sein de la société Aqwise, « Israël a massivement investi, il y a trente ans, dans le traitement des eaux d'égout, non pas tant pour des questions de protection de l'environnement que pour pouvoir récupérer cette eau et la réutiliser ensuite. » Aujourd'hui, la moitié des besoins de l'agriculture israélienne sont couverts par cette filière !
Article d'Ashkelon MARC MENNESSIER, envoyé spécial Tel-Aviv pour le journal Le Figaro.
Publié le 12 mai 2007.
Publié le 12 mai 2007.
Israel contrôle 80% de l'eau palestinienne
Selon une étude effectuée par Applied Research Institute of Jerusalem – ARIJ- une ONG palestinienne spécialisée dans l'environnement et la géopolitique, présentée vendredi dans un hôtel dans la ville de Ramallah, au centre de la Cisjordanie a démontré qu'Israel réduit les ressources en eau de Cisjordanie, ce qui mènera à une diminution de la part des Palestiniens en eau potable et de l'eau destinée à l'agriculture.
Le Dr. Jad Isshak, le directeur d'ARIJ, a déclaré qu'Israel contrôle 80% de l'eau renouvelable chaque année, ce qui correspond à 453 millions de mètres cubes, et prive les Palestiniens de leur droit à l'eau du fleuve du Jourdain, qui est un droit garanti par le droit international.
Le Dr. Isshak a souligné que la construction du Mur illégal en Cisjordanie par les Israéliens, avait pour but d'isoler les Palestiniens des ressources en eau, en précisant que le mur leur empêchait l'accès à 29 puits et 32 sources.
L'étude a montré qu'en Cisjordanie il y a 257 villages - soit 13% de la population palestinienne en Cisjordanie – non équipés d'un service d'eau.
En raison de l'exploitation sans interruption de l'eau par Israel, menant à une diminution de la quantité d'eau obtenue par les Palestiniens chaque année, l'étude conclut par une mise en garde concernant les effets catastrophiques qui menacent les communautés palestiniennes de Cisjordanie.
La question de l'eau était l'un des principaux sujets des négociations entre Palestiniens et Israéliens qui ont été suspendues depuis le début du deuxième Intifada palestinien qui a éclaté en 2000.
Les Palestiniens affirment que le droit à l'eau est semblable au droit d'établir un état indépendant, mais lors des négociations dans les années 90, Israel a proposé des plans alternatifs sur la question de l'accès à l'eau comme l'importation d'eau de Turquie ou le dessalement de l'eau de mer.
Par Ghassan Bannoura
Communiqué publié sur le site "The international solidarity movement"
Tuesday, May 15, 2007
Récupération d’eau de pluie : les crédits d’impôts enfin effectifs
Il ne suffit pas forcément qu’une loi soit votée pour qu’elle entre en vigueur. C’est notamment le cas de la dernière loi sur l’eau (décembre 2006), pour laquelle des arrêtés doivent être pris pour instaurer les crédits d’impôts prévus pour favoriser l’installation de dispositifs de récupération des eaux de pluie. Aujourd’hui c’est chose faite, ou plus précisément, partiellement, puisque l’arrêté qui vient d’être publié par les ministères de l’écologie, du logement, de la santé et du budget est restreint aux seuls usages extérieurs de l’habitation principale.
Ainsi, l’installation d’un équipement visant à récupérer les eaux pluviales pour arroser le jardin, laver la voiture… profite d’un crédit d’impôt à hauteur de 25 % des dépenses, plafonné à 8 000 €. Notons que cet arrêté à un effet rétroactif au 1er janvier 2007, et qu’il ne s’applique que jusqu’au 31 décembre 2009.
A l’inverse, si l’on envisage de récupérer les eaux pluviales pour un usage intérieur (WC, lave-vaisselle, lave-linge), aucune aide n’est pour le moment prévue. Néanmoins, selon l’actuelle ministre de l’écologie, N. Olin, cet arrêté devrait être '…complété d’ici quelques mois pour élargir les possibilités de déduction fiscale à des usages à l’intérieur des bâtiments…'. Il semblerait que sur ce point les autorités sanitaires bloquent le dossier, malgré le principe du double réseau intérieur retenu : - un réseau eau potable pour l’usage alimentaire et l’eau de lavage des individus (lavabo, douche…); - un réseau pour les WC, lave-linge…
A défaut d’une utilisation domestique, l’intérêt de la récupération des eaux de pluie est très amoindri, d’autant que la marge d’économie est énorme quel que soit le lieu de résidence. Ainsi, par exemple dans le Sud de la France, en Languedoc-Roussillon, la récupération des eaux pluviales de 100 m2 de toiture permet de faire l’économie de 100 000 litres d’eau potable par an.
Article d'Alex Belvoit, publié sur Echo Nature
http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=2640
Ainsi, l’installation d’un équipement visant à récupérer les eaux pluviales pour arroser le jardin, laver la voiture… profite d’un crédit d’impôt à hauteur de 25 % des dépenses, plafonné à 8 000 €. Notons que cet arrêté à un effet rétroactif au 1er janvier 2007, et qu’il ne s’applique que jusqu’au 31 décembre 2009.
A l’inverse, si l’on envisage de récupérer les eaux pluviales pour un usage intérieur (WC, lave-vaisselle, lave-linge), aucune aide n’est pour le moment prévue. Néanmoins, selon l’actuelle ministre de l’écologie, N. Olin, cet arrêté devrait être '…complété d’ici quelques mois pour élargir les possibilités de déduction fiscale à des usages à l’intérieur des bâtiments…'. Il semblerait que sur ce point les autorités sanitaires bloquent le dossier, malgré le principe du double réseau intérieur retenu : - un réseau eau potable pour l’usage alimentaire et l’eau de lavage des individus (lavabo, douche…); - un réseau pour les WC, lave-linge…
A défaut d’une utilisation domestique, l’intérêt de la récupération des eaux de pluie est très amoindri, d’autant que la marge d’économie est énorme quel que soit le lieu de résidence. Ainsi, par exemple dans le Sud de la France, en Languedoc-Roussillon, la récupération des eaux pluviales de 100 m2 de toiture permet de faire l’économie de 100 000 litres d’eau potable par an.
Article d'Alex Belvoit, publié sur Echo Nature
http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=2640
Monday, May 14, 2007
L'eau en bouteille trop gourmande
Par Fabrice VOISIN le JDD.fr avec Reuters
Contrairement aux apparences, l'eau en bouteille ne serait pas un produit particulièrement écologique. Un rapport publié par l'organisme américain Worldwatch Institute montre que la boisson qui connaît la plus forte croissance sur le marché mondial n'épargne pas l'environnement et n'a pas forcément les vertus de qualité qu'on veut bien lui prêter.
Contrairement aux apparences, l'eau en bouteille ne serait pas un produit particulièrement écologique. Un rapport publié par l'organisme américain Worldwatch Institute montre que la boisson qui connaît la plus forte croissance sur le marché mondial n'épargne pas l'environnement et n'a pas forcément les vertus de qualité qu'on veut bien lui prêter.
Douche froide pour l'eau minérale ! La bouteille d'eau adoptée dans les pays développés où elle est un symbole de santé ne serait pas est loin de garantir sécurité et pureté comme on pourrait le penser. Car cette eau s'avère parfois moins contrôlée que celle du robinet. Pire, elle est loin d'être écologiquement correcte. L'exploitation intensive des sources a en effet un fort impact environnemental puisque les cours d'eau et les nappes souterraines se tarissent. A la dépense énergétique due au pompage, à la mise en bouteille, à l'emballage, au transport, au stockage et à la livraison, s'ajoutent ensuite les millions de tonnes de plastique, dérivé du pétrole, nécessaires à la fabrication des bouteilles.
Des bouteilles dont le recyclage n'est absolument pas devenu évidence même s'il demande peu d'énergie et sir la combustion du PET ne produit pas de chlore. Le recyclage est en effet en perte de vitesse: 23,1% des bouteilles en PET produites aux Etats-Unis ont été recyclées en 2005, contre 39,7% dix ans plus tôt.
Consommation doublée
Et si la consommation d'eau minérale ne cesse d'augmenter, elle n'empêche pas un milliard de personnes sur la planète d'être privé de l'accès à l'eau potable. 35% à 50% des populations urbaines d'Afrique et d'Asie n'ont pas accès à l'eau potable selon Worldwatch. "L'industrie de la boisson est la première bénéficiaire de notre obsession de l'eau en bouteille. Mais cela n'est d'aucun secours pour le nombre ahurissant des laissés-pour-compte à travers le monde, qui considèrent l'eau potable au mieux comme un luxe, au pire comme un objectif impossible à atteindre" indique le rapport piloté par Ling Li.
Ainsi, l'eau en bouteille apparaît comme un luxe, presque indécent. Entre 1997 et 2005, le marché mondial a doublé, les ventes ont triplé en Inde et doublé en Chine. Un Américain moyen consomme 28,6 litres d'eau par an alors que le prix est absolument exorbitant. L'eau en bouteille est en effet 240 à 10.000 fois plus chère que celle du robinet. Dans les pays industrialisés, un mètre cube revient ainsi entre 500 et 1.000 dollars, alors qu'il coûte 50 cents en Californie pour une eau du robinet de très bonne qualité.
Sunday, May 13, 2007
La culture du riz interdite autour de Pékin pour l'eau
Les autorités de Pékin ont interdit la culture de riz aux alentours de la ville, dans le but d'assurer une alimentation suffisante en eau pour les Jeux Olympiques de 2008, a-t-on appris ce mercredi.
"Nous savons que Pékin est une très grande ville avec une sérieuse pénurie d'eau", a déclaré Bi Xiaogang, directeur adjoint au service municipal de gestion de l'eau de la ville de Pékin.
"Nous avons ordonné aux paysans de changer certaines de leur récoltes qui nécessitent beaucoup d'eau, comme le riz", a-t-il précisé.
La ville de Pékin a été affectée par huit années de sécheresse laissant ses réserves en eau à un niveau alarmant.
M. Xiaogang n'a pas précisé le nombre de paysans impliqués mais a indiqué qu'ils étaient essentiellement situés autour d'un important réservoir d'eau situé au nord de la capitale chinoise.
"Cette préoccupation a été bien comprise par les paysans et le processus s'est enclenché doucement", a précisé M. Xiaogang.
Pékin présente également un problème de qualité de l'eau mais le responsable a assuré qu'elle serait assurée pour les athlètes participant aux Jeux Olympiques l'an prochain.
"Ces dernières années, nous avons intensifié nos efforts pour améliorer la qualité de l'eau potable à Pékin. Mais l'eau du robinet n'est toujours pas sûre à la consommation" actuellement, a précisé M. Xiaogang.
En 2005, la capitale chinoise disposait de réserves en eau pour environ 14 millions de personnes. Pékin compte environ 15 millions de résidents permanents et 4 millions de travailleurs migrants, selon les médias d'Etat.
Dépêche parue dans Le Matin (Ile Maurice)
Saturday, May 12, 2007
L’arsenic empoisonne le Bangladesh: à qui la faute?
Article de Fred Pearce, journaliste basé au Royaume-Uni, collaborateur de l’hebdomadaire The New Scientist.
Qui est responsable de l’empoisonnement de la population par «l’eau du diable»? Et combien de décennies faudra-t-il attendre avant que la contamination la plus massive de l’Histoire cesse de semer la mort et la maladie?
On a peine à le croire. Dans les années 70, plusieurs organisations internationales, UNICEF en tête, ont déversé des millions de dollars dans le forage de puits tubulaires au Bangladesh, afin de procurer de l’eau «propre» à la population.
Résultat, selon un récent diagnostic de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): le plus grand empoisonnement collectif de l’Histoire. En effet, la moitié des millions de puits tubulaires du pays est contaminée à l’arsenic.
Des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de personnes, sont condamnées à mort.Pourquoi un tel gâchis? Tout simplement parce que personne ne s’est jamais soucié d’analyser l’eau pour vérifier sa teneur en arsenic, un poison naturel souvent présent dans les eaux souterraines. Et lorsqu’un médecin a décelé des traces de cette substance dans l’eau, quand les docteurs ont vu affluer de plus en plus de gens atteints de cancers ou de symptômes d’un empoisonnement à l’arsenic, on n’a pas voulu faire le rapprochement avec les puits.
Aujourd’hui encore, alors que l’affaire éclate au grand jour, personne ne veut reconnaître ses responsabilités. Ni l’UNICEF qui est à l’origine du projet et qui a financé les 900 000 premiers puits, ni la Banque mondiale qui a soutenu l’opération, pas plus que les autorités bangladaises, ni les ingénieurs étrangers qui, pendant tant d’années, n’ont pas pensé à faire analyser l’eau.
Les agences internationales qui ont parrainé ce désastre se lamentent en estimant qu’il faudra 30 ans pour recenser tous les puits tubulaires empoisonnés, soit plus de temps qu’il n’en a fallu pour les forer. Le problème remonte au début des années 70. A l’époque, la majorité des Bangladais qui vivaient en milieu rural buvaient de l’eau puisée dans les rivières et les étangs; or, des bactéries provenant des eaux usées déclenchaient des épidémies qui, selon la Banque mondiale, tuaient 250 000 enfants par an. D’où l’initiative de l’UNICEF, qui décida de forer des puits pour pomper l’eau du sous-sol, passant outre la sagesse populaire et les avertissements des gens, qui qualifiaient ces réserves souterraines «d’eau du diable».
L’UNICEF explique aujourd’hui que «les procédures classiques de l’époque visant à évaluer l’innocuité des nappes phréatiques ne comportaient pas d’analyse de la teneur en arsenic, [cet élément] n’ayant jamais été découvert dans le type de formation géologique existant au Bangladesh». Une affirmation qui irrite de nombreux géochimistes, dont John McArthur du University College de Londres: pour eux, ce qui est en cause, c’est le dogme largement répandu parmi les responsables de la santé publique selon lequel les eaux souterraines sont forcément saines.
En fait, qui savait quoi et quand? Le gouvernement bangladais soutient qu’il n’a été informé des premiers cas d’empoisonnement qu’en 1993 et qu’il aurait conclu deux ans plus tard à une intoxication massive dont les puits étaient la cause probable. Mais selon Quazi Quamruzzaman, qui travaille à l’hôpital communautaire de Dacca, les autorités avaient été informées du problème dès 1985: on avait alors diagnostiqué les premiers cas d’empoisonnement à l’arsenic chez des Bangladais partis vivre en Inde, au Bengale occidental.
L’arsenic tue lentement. Les symptômes les plus évidents sont des plaies sur la paume des mains et la plante des pieds, qui peuvent se gangrener et devenir cancéreuses. Dans le même temps, le poison s’attaque aux organes internes, en particulier aux poumons et aux reins; il provoque toute une série de pathologies, dont des cancers. Malgré des preuves de plus en plus accablantes de la contamination, aucune étude ne fut ordonnée.
Suite de l'article :
Thursday, May 10, 2007
"L'eau du diable"de Amirul Arham Sheikh
Jeudi 10 mai, à 20h30, Documentaire sur le Bengladesh
"L'eau du diable"de Amirul Arham Sheikh
"L'eau du diable"de Amirul Arham Sheikh
Résumé :Au Bengladesh 49 millions de personnes sont contaminées par l'arsenic contenu dans l'eau consommée quotidiennement. Mal informés, abandonnés, rejetés, des gens meurent dans l'indifférence générale. Face à cette catastrophe humanitaire, les réactions nationales et internationales s'avèrent inefficaces, freinées par la bureaucratie, la corruption, l'incompétence. Un chercheur du Bengale a mis au point un traitement homéopathique qui donne des résultats...
Le film sera suivi d'un débat :Avec la présence du réalisateur, et du professeur Albert Claude Quemoun, docteur en pharmacie,Chargé de cours à la faculté de médecine de Paris XIII
Cinéma Action Christine Odéon4 rue Christine, 75006 ParisMétro : St Michel, OdéonTarif :
5 eurosGroupe de plus de 10 personnes : 4 euros
5 eurosGroupe de plus de 10 personnes : 4 euros
Wednesday, May 09, 2007
Bengladesh : les inondations, conséquence du changement climatique
Le Bengladesh est une plaine deltaïque parcourue par un vaste réseau de quelques 300 cours d’eau. De juin à septembre, quand surviennent les pluies diluviennes de la mousson, les fleuves sortent de leur lit et inondent près de la moitié du territoire. Habituée à ce cycle naturel, une partie de la population vit en permanence sur des chars, îlots fluviaux éphémères formés de sable et de limon accumulés par les courants. En 1998, les deux tiers du pays sont cependant restés submergés pendant plusieurs mois, suite à la plus forte inondation du XXe siècle, qui a emporté la vie de 1300 personnes et soustrait à leur abri 31 millions de Blengladais.
Effet du réchauffement global de la planète, les catastrophes climatiques sont de plus en plus nombreuses et six ans plus tard, des inondations aussi dévastatrices ont touché le pays. Le Bengladesh est le pays le plus densément peuplé du monde. C’est aussi l’un des plus pauvres et les plus menacés par les effets du changement climatique.
Avant 2020, 20 millions de personnes pourraient être contraintes de quitter le pays, suite à l’immersion progressive de leurs terres.
Image et textes du site de Yann Arthus Bertrand
http://www.yannarthusbertrand.com
Effet du réchauffement global de la planète, les catastrophes climatiques sont de plus en plus nombreuses et six ans plus tard, des inondations aussi dévastatrices ont touché le pays. Le Bengladesh est le pays le plus densément peuplé du monde. C’est aussi l’un des plus pauvres et les plus menacés par les effets du changement climatique.
Avant 2020, 20 millions de personnes pourraient être contraintes de quitter le pays, suite à l’immersion progressive de leurs terres.
Image et textes du site de Yann Arthus Bertrand
http://www.yannarthusbertrand.com
Tunisie: Dessalement de l'eau par l'énergie solaire
Selon le journal tunisien La Presse, une usine de dessalement de l'eau par l'énergie solaire vient d'être inaugurée à Ksar Ghilène, dans la délégation de Douz-Nord (Kébili), par M. Abdelaziz Rassaâ, secrétaire d'Etat chargé de l'Energie renouvelable et des industries alimentaires.
Ce projet présidentiel, dont le coût est estimé à 550.000 dinars, aura une capacité de production d'eau potable de l'ordre de 15 mètres cubes par jour.
Par ailleurs, la ville de Douz a abrité les 3 et 4 mai un séminaire sur «L'approvisionnement en eau potable par les énergies renouvelables en milieu rural», à l'initiative de l'Anme avec le concours de l'Aeci, l'Agence espagnole de coopération technique.
Ce séminaire a été l'occasion de faire connaître les techniques de dessalement de l'eau en milieu rural en utilisant les énergies renouvelables et d'examiner les réalités et perspectives de l'approvisionnement en eau en milieu rural et du dessalement des eaux en Tunisie.
Cette initiative et la volonté de promouvoir les énergies renouvelables face à la montée du prix du pétrole, est un bel exemple de la nécessité de coopération entre les pays du Nord et du Sud pour faire face à la crise de l'eau en utilisant le savoir-faire des uns (les technologies des pays du Nord) et les ressources largement disponibles des autres (le soleil dans les pays du Sud).
Photo : usine solaire de dessalement de l'eau
Allafrica.com
Tuesday, May 08, 2007
12 astuces pour économiser l'eau
Sept départements français sont, actuellement, concernés par des restrictions d'eau, sur décret du ministère de l'agriculture : Charente, Var, Alpes de Haute-Provence, Vaucluse et trois départements d'Ile-de-France : la Seine-et-Marne, l'Oise et l'Essonne.
Pour optimiser au maximum son utilisation, voici quelques astuces.
Dans la cuisine
- laver ses légumes, salades et autres fruits au dessus d'un bol de manière à récupérer l'eau utilisée et arroser ses plantes avec.
- ne pas laisser couler l'eau au moment de la vaisselle.
- ne pas prélaver les ustensiles destinés au lave-vaisselle et s'assurer que l'appareil est plein avant de lancer un cycle de lavage, idem pour le lave-linge.
Dans la salle de bain
- préférer les douches au bain
- fermer le robinet au moment du brossage des dents ou du savonnage
- faire installer une chasse à double débit
Dans le jardin
- récupérer les eaux de pluie pour arroser les plantes
- arroser le soir, lorsque l'évaporation est moindre et privilégier l'arrosage des racines
- retourner régulièrement la terre pour faciliter l'absorption de l'humidité et de la rosée
- recouvrir la terre de débris végétaux, d'au moins 5 cm, de manière à ce que la terre reste humide- inutile d'arroser l'herbe- investir dans un système de micro-arrosage qui se charge d'arroser goutte à goutte les plantes et végétaux
L'eau en France en chiffres
(Source : Eau de Paris et Compagnie des Eaux de Paris)
- 150 litres d'eau par jour et par personne consommés, soit l'équivalent d'une baignoire remplie
- 150 litres d'eau par jour et par personne consommés, soit l'équivalent d'une baignoire remplie
Dont :
- 1% en boisson
- 6% en repas
- 8% en divers
- 13% en linge
- 21% en sanitaire
- 40% en toilette
- 11% en vaisselle
- 120 à 200 litres d'eau utilisés pour un bain
- 20 à 60 litres d'eau utilisés pour une douche
- 20 à 60 litres d'eau utilisés par un lave-vaisselle
- 20 à 40 litres d'eau utilisés pour une vaisselle à la main
- 60 à 80 litres d'eau utilisés par un lave-linge
- 6 à 12 litres d'eau utilisés par une chasse d'eau
- 120 litres d'eau perdus par jour pour un robinet qui fuit
- 600 litres d'eau perdus par jour pour une chasse d'eau qui fuit
Chiffres publiés sur le site Metro France
Monday, May 07, 2007
Chaleurs records et pénurie d'eau en avril en France, l’été s’annonce difficile
La France a enregistré un record de chaleur, en avril, et sur certains départements du nord de la France, il n'est pas tombé une seule goutte d'eau pendant tout le mois d’avril, selon Météo France. L’été s’annoncerait-il difficile ?
Météo France constate « une anomalie de température de + 4,3°C en moyenne. » Selon l’organisme, « le mois d'avril 2007 a été le plus chaud en France depuis au moins 1950 » et cette anomalie de température « est d'une ampleur exceptionnelle. » Les records de chaleurs concernent l'ensemble de la France.Dans le Sud, les températures ont été supérieures aux normales saisonnières de 3 à 4,0 °C, dans le Centre, dans le Nord et dans l'Est du pays, de 5 à 6,0 °C.
« Avril 2007 se situe en France métropolitaine au premier rang des mois d'avril les plus chauds de la période 1950-2007, loin devant le mois d'avril 1961 (+2,7 °C) et ceux de 1987 et 1952 (+1.9 °C) », précise Météo France, peu rassurante. Un écart de température aussi important avec les normales de saison n'a été observé sur la France qu'à trois reprises depuis 1950 : en juin 2003 avec +4,7 °C), en août 2003 et en février 1990 avec +4,5 °C.En Ile-de-France (Oise, Seine-et-Marne, Essonne), les préfectures ont pris des arrêtés de restrictions de l'usage de l'eau, précise le ministère de l'Ecologie.
Par ailleurs, un comité de suivi de la sécheresse, le premier de 2007, a été convoqué pour jeudi, à l'initiative du ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau. En effet, à la demande de Dominique Bussereau, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, la première réunion du comité de suivi « sécheresse pour l'agriculture » se tiendra le 3 mai prochain. L'évolution récente de la pluviométrie et des températures dans certaines régions françaises nécessite vigilance et anticipation pour préparer la période d'étiage estival.
Dans cette perspective, le comité sécheresse de l'agriculture réunira l'ensemble des organisations professionnelles agricoles, les offices d'intervention agricoles et les services de l'Etat. Il permettra d'anticiper et de préparer les éventuelles actions à entreprendre pour prévenir les effets de la sécheresse sur l'agriculture.
Les services du ministère de l'agriculture se disent mobilisés pour suivre l'évolution de la situation dans les semaines et les mois à venir et prendre les mesures adaptées.
De son côté, la ministre de l’environnement, Nelly Olin, envisage de faire mercredi prochain une communication en Conseil des ministres sur la situation hydrologique en France. En effet, contrairement à l’annonce récente du ministère, Météo France note de son côté que le « bilan pluviométrique est (...) particulièrement déficitaire » et seuls les Pyrénées et le Languedoc-Roussillon échappent à cette règle. Les pluies se sont faits « rares sur tout le reste du pays, surtout dans la moitié nord », précise Météo France. Pas d’eau pour Lille en avril et seulement 5 mm de pluies à Paris …
Météo France constate « une anomalie de température de + 4,3°C en moyenne. » Selon l’organisme, « le mois d'avril 2007 a été le plus chaud en France depuis au moins 1950 » et cette anomalie de température « est d'une ampleur exceptionnelle. » Les records de chaleurs concernent l'ensemble de la France.Dans le Sud, les températures ont été supérieures aux normales saisonnières de 3 à 4,0 °C, dans le Centre, dans le Nord et dans l'Est du pays, de 5 à 6,0 °C.
« Avril 2007 se situe en France métropolitaine au premier rang des mois d'avril les plus chauds de la période 1950-2007, loin devant le mois d'avril 1961 (+2,7 °C) et ceux de 1987 et 1952 (+1.9 °C) », précise Météo France, peu rassurante. Un écart de température aussi important avec les normales de saison n'a été observé sur la France qu'à trois reprises depuis 1950 : en juin 2003 avec +4,7 °C), en août 2003 et en février 1990 avec +4,5 °C.En Ile-de-France (Oise, Seine-et-Marne, Essonne), les préfectures ont pris des arrêtés de restrictions de l'usage de l'eau, précise le ministère de l'Ecologie.
Par ailleurs, un comité de suivi de la sécheresse, le premier de 2007, a été convoqué pour jeudi, à l'initiative du ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau. En effet, à la demande de Dominique Bussereau, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, la première réunion du comité de suivi « sécheresse pour l'agriculture » se tiendra le 3 mai prochain. L'évolution récente de la pluviométrie et des températures dans certaines régions françaises nécessite vigilance et anticipation pour préparer la période d'étiage estival.
Dans cette perspective, le comité sécheresse de l'agriculture réunira l'ensemble des organisations professionnelles agricoles, les offices d'intervention agricoles et les services de l'Etat. Il permettra d'anticiper et de préparer les éventuelles actions à entreprendre pour prévenir les effets de la sécheresse sur l'agriculture.
Les services du ministère de l'agriculture se disent mobilisés pour suivre l'évolution de la situation dans les semaines et les mois à venir et prendre les mesures adaptées.
De son côté, la ministre de l’environnement, Nelly Olin, envisage de faire mercredi prochain une communication en Conseil des ministres sur la situation hydrologique en France. En effet, contrairement à l’annonce récente du ministère, Météo France note de son côté que le « bilan pluviométrique est (...) particulièrement déficitaire » et seuls les Pyrénées et le Languedoc-Roussillon échappent à cette règle. Les pluies se sont faits « rares sur tout le reste du pays, surtout dans la moitié nord », précise Météo France. Pas d’eau pour Lille en avril et seulement 5 mm de pluies à Paris …
Wednesday, May 02, 2007
L'eau, l'or du XXIe siècle
Trois milliards de personnes devraient souffrir d'un manque d'eau.
Comment prévenir un tel scénario? La solution se trouve probablement dans la capacité à mieux utiliser l'eau dans l'agriculture et l'industrie, à produire de l'eau potable et la renouveler par épuration.
92% de l'approvisionnement en eau est actuellement contrôlé par les pouvoirs publics. Cependant, les besoins en investissement pour l'entretien, le maintien et la modernisation des infrastructures sont très importants et exigent une grande expertise. Compte tenu de la situation financière délicate de nombreux pouvoirs publics, la part de marché des entreprises privées devrait fortement augmenter d'ici à 2015.
La Banque mondiale estime que des investissements d'environ 600 milliards de dollars américains seront nécessaires pour atténuer la pénurie en eau dans les dix prochaines années.
L'eau devrait être ainsi l'un des produits de base dont le taux de croissance attendu est parmi les plus élevés. Certains experts estiment en effet que le taux de croissance du chiffre d'affaires réalisé par les fournisseurs privés en eau devrait augmenter de 15% par an d'ici à 2010 pour représenter en 2010 un chiffre d'affaires de 400 milliards de dollars américains.
En Europe, 38% de la population est déjà approvisionnée en eau par des groupes privés.En 2015, ce chiffre s'élèvera à 75% de la population européenne devrait être approvisionnée par les groupes privés. Aux Etats-Unis, les fournisseurs d'eau privés détiennent actuellement 14% du marché. Cette part de marché devrait quadrupler d'ici à 2015 pour atteindre 65%. Le marché de l'eau est un marché en pleine expansion.
Les investisseurs peuvent participer à l'aventure de l'eau soit grâce aux produits structurés soit en achetant des valeurs ou des fonds investis dans ce secteur.
L'eau est ainsi de plus en plus désignée comme l'or du XXIe siècle ou l'«or bleu».
Pourtant 70% de la surface terrestre est couverte d'eau: 3% de cette eau est de l'eau douce dont une partie est liée à la fonte des glaces polaires. L'eau douce est donc rare. Un pour cent seulement des réserves mondiales d'eau est potable pour l'être humain. 75% de ce pourcentage est consommé par l'agriculture, 15% par les industries et seulement 10% par la consommation privée.
Depuis 1970 la quantité d'eau disponible a diminué de 40% par personne. 1,3 milliard de personnes souffrent déjà d'un manque d'accès à l'eau potable. Les Nations unies attendent un triplement de la consommation d'eau douce au cours des 30 prochaines années. Il sera donc probablement difficile d'éviter une augmentation de la pénurie en eau potable. Selon les Nations unies, à partir de 2025 l'eau potable sera très rare pour tous.
Comment prévenir un tel scénario? La solution se trouve probablement dans la capacité à mieux utiliser l'eau dans l'agriculture et l'industrie, à produire de l'eau potable et la renouveler par épuration.
92% de l'approvisionnement en eau est actuellement contrôlé par les pouvoirs publics. Cependant, les besoins en investissement pour l'entretien, le maintien et la modernisation des infrastructures sont très importants et exigent une grande expertise. Compte tenu de la situation financière délicate de nombreux pouvoirs publics, la part de marché des entreprises privées devrait fortement augmenter d'ici à 2015.
La Banque mondiale estime que des investissements d'environ 600 milliards de dollars américains seront nécessaires pour atténuer la pénurie en eau dans les dix prochaines années.
L'eau devrait être ainsi l'un des produits de base dont le taux de croissance attendu est parmi les plus élevés. Certains experts estiment en effet que le taux de croissance du chiffre d'affaires réalisé par les fournisseurs privés en eau devrait augmenter de 15% par an d'ici à 2010 pour représenter en 2010 un chiffre d'affaires de 400 milliards de dollars américains.
En Europe, 38% de la population est déjà approvisionnée en eau par des groupes privés.En 2015, ce chiffre s'élèvera à 75% de la population européenne devrait être approvisionnée par les groupes privés. Aux Etats-Unis, les fournisseurs d'eau privés détiennent actuellement 14% du marché. Cette part de marché devrait quadrupler d'ici à 2015 pour atteindre 65%. Le marché de l'eau est un marché en pleine expansion.
Les investisseurs peuvent participer à l'aventure de l'eau soit grâce aux produits structurés soit en achetant des valeurs ou des fonds investis dans ce secteur.
L'eau est ainsi de plus en plus désignée comme l'or du XXIe siècle ou l'«or bleu».
Pourtant 70% de la surface terrestre est couverte d'eau: 3% de cette eau est de l'eau douce dont une partie est liée à la fonte des glaces polaires. L'eau douce est donc rare. Un pour cent seulement des réserves mondiales d'eau est potable pour l'être humain. 75% de ce pourcentage est consommé par l'agriculture, 15% par les industries et seulement 10% par la consommation privée.
Depuis 1970 la quantité d'eau disponible a diminué de 40% par personne. 1,3 milliard de personnes souffrent déjà d'un manque d'accès à l'eau potable. Les Nations unies attendent un triplement de la consommation d'eau douce au cours des 30 prochaines années. Il sera donc probablement difficile d'éviter une augmentation de la pénurie en eau potable. Selon les Nations unies, à partir de 2025 l'eau potable sera très rare pour tous.
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