Tuesday, October 30, 2007

Les biocarburants menacent les réserves en eau de la Chine

Une étude révèle que les plans ambitieux de la Chine et de son voisin indien pour augmenter leurs productions de biocarburants vont entamer les réserves en eau des pays et compromettre leur capacité à nourrir leur population.

La Chine et l'Inde, qui devraient représenter près de 70% de la demande mondiale de pétrole d'ici 2030, misent sur les biocarburants moins onéreux pour alimenter leurs économies, selon l'Institut International de Gestion de la Ressource en Eau.

« Mais pour cultiver les plantes à l'origine du carburant, vous avez besoin de plus d'eau et de terres », explique Charlotte de Fraiture, une scientifique de l'institut et auteur principal de l'étude sur les biocarburants.

La Chine et l'Inde comptent chacune plus d'un milliard d'habitants et « souffrent de pénuries d'eau qui ne feront qu'empirer puisque la demande en nourriture suit le même rythme que la croissance de la population, à l'alimentation plus variée et aux revenus en augmentation. »

Les deux géants asiatiques « ont déjà du mal à trouver l'eau nécessaire à leur production de cultures vivrières », constate l'étude.

Alors que les prix du baril de brut dépassent les 80 dollars, les pays comptent de plus en plus sur les biocarburants, qui produisent de l'énergie à partir de déchets organiques, de bois, de déjections ou de résidus de canne à sucre et céréales.

La Chine prévoit d'utiliser principalement du maïs, alors que l'Inde s'oriente davantage vers la canne à sucre.Les deux cultures sont très gourmandes en eau, ajoute Charlotte de Fraiture.

La Chine souhaite porter son volume annuel à 15 milliards de litres d'éthanol en 2020, contre 3,6 milliards en 2002.Pour atteindre cet objectif, son agriculture devra fournir 26% de maïs en plus.

« La production des cultures énergétiques en Chine et en Inde pourrait mettre en danger l'utilisation durable de la ressource en eau, affectant ainsi l'irrigation destinée aux cultures alimentaires, comme les céréales et les légumes, qui devront être importées en plus grandes quantités », note Charlotte de Fraiture.

La Chine met actuellement sur pied un projet coûteux de transfert des eaux du sud du pays vers le nord, surexploitant les ressources des nappes phréatiques.« La Chine et l'Inde ont besoin d'une nouvelle approche pour reconsidérer leur façon de produire des biocarburants », conclut Charlotte de Fraiture.

Le rapport suggère aux autorités d'envisager de planter du sorgho pour obtenir de l'éthanol et des espèces telles que le jatropha et le pongamia pour le biodiesel. Ces choix réduiraient la compétition entre les besoins en eau pour la production de nourriture humaine, animale et celle des biocarburants.

Wednesday, October 24, 2007

Henri Texier : "Avoir la maîtrise de l'eau"

Musicien de jazz, vous avez intitulé le dernier album de votre Strada Sextet Alerte à l'eau. Quelle avancée attendez-vous d'une nouvelle politique écologique de la France ?

Je n'attends rien. Depuis toujours, quels qu'aient été les gouvernements, il ne s'est rien passé d'essentiel. Leur politique n'a été faite que d'hypocrisie et de mensonges délibérés. Avec le Grenelle de l'environnement, nos dirigeants, ou plutôt notre dirigeant, veut faire croire qu'il écoute alors qu'il ne pense qu'à vendre des centrales nucléaires. Quand on voit avec quel cynisme les pesticides ont été répandus, sans retenue, pendant des années sur les Antilles, on constate que la France a zéro politique écologique.

Les seules mesures qui iraient dans le bon sens seraient d'interdire – en exerçant une répression draconienne – la fabrication et l'importation de produits polluants; de se donner les moyens d'avoir la maîtrise sans partage de l'eau et des sources d'énergie entièrement basées sur le renouvelable; d'exiger que l'habitat et les cultures soient totalement écologiques.

A ce prix seulement les terres et les eaux pourraient redevenir saines. Que cela soit engagé et, ensuite, il pourra être question de "discuter".


San Francisco fait la chasse aux bouteilles d'eau

L'eau en bouteille est une nouvelle fois remise en cause. Cette fois-ci ce sont les maires de San Francisco et de New-York qui décident de s'attaquer au problème.

Dans son édition d'aujourd'hui, le quotidien "La Tribune" révèle donc que les bouteilles d'eau sont devenue "la bête noire des maires des deux plus grandes villes du monde" à savoir New-York et San Francisco. Les bouteilles d'eau sont en effet largement remise en cause du fait de leurs caractère néfaste sur l'environnement.

Un "non-sens"

Selon, Gavin Newsom, le maire de San Francisco, la consommation d'eau en bouteille constitue un "non-sens". En effet, il confiait à la presse locale que "livrer ces bouteilles nécessite de bruler des quantités importantes de carburant fossile qui rejette dans l'atmopshère du CO2. Or, tout ce gaspillage et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité est souvent inférieure à celle de l'eau du robinet de San Francisco".

Il a d'ores et déjà mis tous les fonctionnaires de la ville à l'eau du robinet et plusieurs restaurants lui emboitent le pas en ne proposant que l'eau en carafe dans leurs établissements.

Les producteurs d'eau contre-attaquent

De leur côté, les producteurs d'eau, rassemblés au sein de l'Association internationale de l'eau en bouteille (Ibwa) lancent une nouvelle campagne qui met en avant leur implication dans les politiques de recyclage.

Pour rappel, le marché de l'eau en bouteille pèse 28,3 milliards de litres aux Etats-Unis.

Tuesday, October 23, 2007

Europe: la pollution réduit l'espérance de vie

La mauvaise qualité de l'air et de l'eau ainsi que les changements environnementaux imputés au réchauffement climatique dans le monde ont réduit de près d'un an l'espérance de vie des Européens, estime l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).

Cet organe de l'Union européenne recommande d'agir rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air aussi bien que de l'eau.

Des centaines de milliers d'Européens meurent prématurément à cause de la pollution atmosphérique, prévient l'AEE dans le rapport présenté lors d'une conférence ministérielle à Belgrade, en Serbie. "Le nombre estimé de vies humaines perdues chaque année est nettement plus élevé que pour les accidents de voiture" et à ce rythme, l'espérance de vie en Europe occidentale et centrale reculera d'un an, déclarent les auteurs du document, qui attirent également l'attention sur le risque pour le développement des enfants. L'espérance de vie est actuellement de 70 ans pour les hommes et 674 pour les femmes.

La situation en ce qui concerne la pollution est similaire en Europe orientale, avec les gaz d'échappement des voitures et l'industrialisation des anciennes républiques soviétiques, selon le rapport. Plus de 100 millions de personnes n'ont pas accès à de l'eau potable.

Le rapport rappelle que pour limiter l'augmentation de la température sur terre, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de jusqu'à 50% d'ici à 2050 -l'objectif fixé par l'Union européenne.

Sunday, October 21, 2007

Chasseurs d’eau à Sydney

Ecologie. La sécheresse, de plus en plus présente dans les villes australiennes, contraint les citadins à aménager leur quotidien pour préserver l’eau.

De Florence Decamp correspondante à Sydney pour Libération
QUOTIDIEN : mardi 23 octobre 2007


Elles ont des rondeurs et des couleurs de berlingots. «Nous en avons des cylindriques, des plates, des incurvées, des souples, des dures, des petites, des lisses ou des cannelées… Rouge coquelicot, vert anis et aqua marine», avait précisé le vendeur avec gourmandise. Comme à la parade, dans cet entrepôt d’une banlieue de Sydney, sont exposées des dizaines de citernes que viennent acheter les habitants de la ville pour conserver l’eau de pluie. Non pas des forcenés de l’environnement mais des gens convaincus qu’il est désormais impossible d’échapper à la sécheresse qui semble s’être installée de façon tendantielle en Australie depuis plusieurs années. Une calamité évoquée presque tous les jours par la presse australienne. «Vous avez vu la télé, hier soir ?» Frances frissonne encore au souvenir de ces moutons, bondissant comme des lapins enragés, se piétinant pour envahir un champ et dévorer des herbes jaunes sous les yeux d’un fermier épuisé : «Ma récolte de blé est foutue, alors autant que les moutons en profitent…» Toute chamboulée, Frances, juge de paix, a décidé qu’il fallait agir, acheter une citerne et oublier le temps où chacun laissait l’eau couler à flots… Elle n’est pas la seule. De plus en plus d’Australiens – dans leurs jardins, sur leurs toits et sur leur balcons – organisent leurs maisons en citadelle prête à subir le siège de la sécheresse.

Obsession. Le gouvernement de l’Etat de la Nouvelle-Galles du Sud a prévenu que, quels que soient la pluviométrie et le niveau des barrages qui alimentent la ville, les restrictions d’eau resteraient en place. Et les irréductibles qui s’étaient crus sauvés par un récent déluge sur Sydney, persuadés qu’ils pourraient enfin changer l’eau de la piscine, asperger leurs jardins, laver leurs voitures au jet, et non plus à l’arrosoir, sans risquer une amende, ont dû revoir leurs positions. Alors que sur les côtes du pays fleurissent les usines de désalinisation et de recyclage des eaux usées, des patrouilles de rangers vont être organisées la nuit, sur les rivières, pour traquer les voleurs d’eau. Les satellites seront aussi mis à contribution pour repérer les fermiers qui dépassent leurs quotas. Quiconque surpris en train de détourner de l’eau devra payer une amende qui pourra atteindre 275 000 dollars australiens (172 000 euros). «Nous savons maintenant que le changement de climat est réel, a constaté Morris Iemma,chef de l’exécutif de la Nouvelle-Galles du Sud, nous allons devoir modifier nos habitudes.» Trouver de l’eau, la conserver et la défendre est devenu une obsession chez les Australiens, qui sont parmi les plus gros consommateurs d’eau de la planète...

Lire tout l'article :

http://www.liberation.fr/transversales/futur/reportage/286639.FR.php

Friday, October 19, 2007

L'éthanol menace les réserves d'eau douce

Une importante étude financée par le gouvernement américain affirme que l'explosion de la culture du maïs pour sa transformation en carburant menace les réserves d'eau douce aux États-Unis.

Au début de l'année, dans son discours sur l'état de l'Union, le président George W. Bush a émis le souhait que, d'ici 10 ans, la production d'éthanol atteigne 130 milliards de litres. C'est six fois plus qu'en 2006.

L'éthanol est obtenu à partir de plantes riches en sucre, le maïs principalement. Ces dernières années, l'industrie automobile en a fait l'un de ses principaux arguments écolos. En effet, l'éthanol contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Par contre, son effet sur la qualité de l'air est mitigé. La nouvelle étude dévoilée cette semaine jette un nouveau doute sur ce carburant controversé.

«Si l'augmentation projetée de l'utilisation du maïs pour la production d'éthanol se réalise, il y aura des dommages considérables à la qualité de l'eau et des problèmes d'approvisionnement pourraient survenir localement ou à l'échelle régionale», affirme dans un communiqué le National Research Council.

Le NRC est un organisme de recherche privé lié à l'Académie nationale des sciences des États-Unis. Cette recherche sur les biocarburants a été financée par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA).

Pesticides et engrais

La culture du maïs est celle qui requiert le plus de pesticides et d'engrais, souligne le comité qui a rédigé le rapport. «La conversion des cultures vers le maïs entraînerait une hausse importante des épandages d'azote très soluble, qui pourrait migrer vers les puits d'eau potable et les rivières», ce qui aurait des «impacts significatifs sur la santé».

Pour répondre à la demande en eau du maïs destiné à la production d'éthanol dans les régions plus arides, le comité avance des solutions qui ne manqueront pas de soulever à leur tour la controverse. Par exemple, l'irrigation avec des eaux usées «biologiquement ou chimiquement impropres à l'irrigation des aliments». Ou la création de nouvelles variétés de maïs (OGM) qui exigent moins d'eau.

Le comité souligne aussi d'autres dangers, comme l'érosion causée par la culture traditionnelle du maïs. Ici, l'impact pourrait être réduit en changeant certaines pratiques. Les usines d'éthanol utilisent aussi beaucoup d'eau. Une raffinerie d'une capacité de 100 millions de gallons utilise autant d'eau qu'une ville de 5000 habitants. À ce rythme, d'ici 10 ans, l'industrie utilisera autant d'eau qu'une ville de près de 2 millions d'habitants.



Thursday, October 11, 2007

Pollution des fleuves : l'agence de l'eau était au courant

L'Agence de l'eau du Rhône et de la Méditerranée était au courant au moins depuis vingt ans de la présence anormalement élevée de pyralène (ou PCB) dans les eaux du Rhône. C'est ce que montre une analyse de cet établissement public datée d'avril 1986, publiée par le site du «Nouvel observateur» mercredi.

Selon un relevé effectué au cours des années 87 à 89, la Saône et l’Isère présentaient des taux de PCB respectivement de 100 et 200 ppb (microgrammes par kg) dans les sédiments. Les concentrations actuelles dans les zones qui ont déclenché les arrêtés préfectoraux d’interdiction de consommation des poissons sont de l’ordre de 15 à 35 ppb. Selon le journal, ce chiffre «conforte la défense de l’usine Trédi, [spécialisée dans la décontamination de transformateurs au pyralène], puisque celle-ci ne déversait pas ses effluents dans ces deux rivières».

Des quantités de PCB trente fois supérieures aux normes actuelles avaient été également mesurées dans le fleuve dès 1987 à Saint-Vallier (Drôme), au sud de Lyon.

1,24 kg de PCB dans le Rhône par jour

Selon un autre document, une très grosse unité de chimie de base du chlore a déversé, du 18 au 24 avril 1986, 1,24 kg de PCB par jour dans le Rhône. A la même époque, l’usine Tredi, à une trentaine de kilomètres en amont de Lyon, était autorisée à en déverser la même quantité.

L’usine Tredi n’est donc plus la seule industrie pointée du doigt. «Le Rhône est également pollué en amont de notre usine, vers la Suisse. Nous ne sommes pas les seuls contributeurs», se défend-on chez Trédi.

Pas une nouveauté pour les écologistes

Pour les écologistes, la pollution du Rhône aux PCB n'est d'ailleurs pas un scoop. «Dès 1985, on a tenu une conférence de presse pour dénoncer les dangers des rejets dans le Rhône», se souvient Etienne Tête (Verts) à 20 Minutes. Les Verts s'appuyaient notamment sur un rapport signé de Christian Brodhag, ingénieur et militant, aujourd'hui délégué interministériel au développement durable. «De nombreuses usines ont rejeté légalement du PCB, mais l'Etat n'a jamais fait l'addition des autorisations de rejets», déplore Hélène Blanchard, vice-présidente de la région chargée de l'environnement.

Photo Jean-Philippe Ksiazek AFP ¦ Vue des berges du Rhône, le 28 septembre 2007 à Lyon
20minutes.fr avec F.C
20Minutes.fr, éditions du 10/10/2007 - 19h22



Wednesday, October 10, 2007

Energie renouvelable : La 1ère centrale à eau de mer

Pour la première fois au monde, une centrale à eau de mer s’apprête à voir le jour, en Norvège. Après dix années de recherche, un groupe norvégien est en effet parvenu à mettre au point une nouvelle forme d’énergie renouvelable dite « osmotique » : le procédé utilise la différence de pression entre l’eau douce et l’eau salée.

C’est une première mondiale : une centrale fonctionnant à l’eau de mer devrait voir le jour en Norvège, courant 2 008.
Dix ans de recherche par les ingénieurs du groupe énergétique norvégien Statkraft auront été nécessaires pour mettre au point ce nouveau procédé dit « osmotique ».


Différence de pression
La technologie « osmotique » utilise la différence de pression entre l’eau douce et l’eau salée. En effet, si deux masses d’eau, l’une salée, l’autre douce, sont séparées par une membrane semi-perméable, la seconde migre vers la première, ce qui engendre un surcroît de pression pouvant être transformé en énergie par le biais de turbines. Une technologie « très prometteuse », selon Baard Mikkelsen, le directeur général de Statkraft, car elle est propre, ne provoque pas d’émissions de gaz à effet de serre « et pourrait devenir compétitive d’ici à quelques années ».


La centrale sera édifiée à Hurum, à 60 kilomètres au sud d’Oslo, et pourra produire entre 2 et 4 Kilowattheure. Mais selon Statkraft, le procédé osmotique, pourrait à terme engendrer, à l’échelle mondiale, environ 1 600 Terawattheure, soit une production équivalente à 13 fois la production hydroélecrtique annuelle de la Norvège qui couvre aujourd’hui la quasi totalité de ses besoins avec de l’énergie d’origine hydraulique.La société Statkraft investira, au total, environ 13 millions d’euros dans la construction de cette centrale d’un nouveau genre.


8 octobre 2007, Anna Musso




Tuesday, October 02, 2007

Les empreintes profondes du bioéthanol

Un rapport de l'association Environmental Defense tire la sonnette d'alarme à propos des impacts environnementaux des biocarburants d'origine céréalière. Selon ce rapport, la forte expansion de la filière bioéthanol dans les plaines centrales des Etats-Unis fait peser d'importantes menaces sur les réserves en eau souterraine et sur les écosystèmes des prairies tempérées.

Neuf bio-raffineries sont en construction, pour une capacité annuelle totale de 2420 millions de litres (contre 270 millions de litres actuellement), dans des secteurs du centre sud des Etats-Unis où l'aquifère des Hautes-Plaines (aussi appelé Ogallala) a accusé les plus fortes baisses piézométriques de son histoire dans les dernières décennies. Cette vaste nappe souterraine (450.000 km2 à cheval sur 8 Etats) constitue la principale réserve en eau de ces secteurs pour les usages agricoles (irrigation) et industriels. Or, l'élaboration d'un litre de bioéthanol consomme entre 3 et 6 litres d'eau. Ce sont donc plus de 10 millions de mètres cubes d'eau qui seraient extraits chaque année des zones déjà vulnérabilisées de cette nappe, au Texas et dans le Kansas notamment.

En outre, on estime que l'implantation de ces nouvelles raffineries inciterait au développement de nouvelles cultures de maïs à proximité, ce qui aggraverait le problème, sachant que la production d'un quintal de maïs nécessite pratiquement un mètre cube d'eau d'irrigation dans les secteurs concernés, et inciterait à la mise en culture de vastes zones de prairies actuellement gelées par l'US Conservation Reserve Program (CRP). Le CRP est un programme du Département de l'Agriculture qui assure un dédommagement aux agriculteurs acceptant de mettre en jachère des terres agricoles fragiles pendant une période contractuelle de 10 à 15 ans. Depuis son instauration, ce programme a permis de protéger près de 20.000 km2 de terres sensibles à l'érosion situées à l'aplomb de l'aquifère Ogallala. Or, selon une estimation de l'USDA, 15% de ces terres seraient susceptibles d'être remis en culture à l'échéance des contrats dans les 4 prochaines années.

L'association recommande la mise en oeuvre de mesures de protection plus efficaces pour les eaux et les sols vulnérables à l'accroissement de la production de matières premières pour les bio-raffineries et l'adoption de normes permettant de discriminer les biocarburants selon leur empreinte environnementale globale.


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51281.htm