Thursday, January 10, 2008

Chypre envisage d’importer de l’eau pour lutter contre la sécheresse

Actualités News Environnement
09/01/2008 13:25 (Par Sandra BESSON)

Chypre est depuis un certain temps confrontée à une sécheresse des plus persistantes et virulentes, et souffre de la chaleur par ces mois d'hiver. Pour remédier à la situation, qui devient plus que préoccupante, le pays envisage d'importer de l'eau.

Chypre, qui est durement touchée par la sécheresse, envisage d’importer de l’eau pour pallier à une pénurie de plus en plus inquiétante, qui menace de mettre à sec les réserves d’eau de l’île d’après les déclarations mercredi du ministre de l’agriculture du pays.

Chypre importera de l’eau par tankers depuis la Grèce en fonction de l’évolution du climat au cours des deux prochains mois, mais les prévisions semblent assez pessimistes quant à l’augmentation des taux de précipitations, d’après les déclarations de Photis Photiou, le ministre de l’agriculture de Chypre.

« Nous sommes le 9 janvier. Nous devrions être en hiver, mais nous avons l’impression d’être en été » a-t-il déclaré à Reuters.

Chypre est familière de la sécheresse, mais la pénurie d'eau actuelle est tellement grave que de nombreux chypriotes très croyants se rendent régulièrement dans leur Eglise pour prier pour qu’il pleuve.

Les autorités envisagent d’importer de l’eau provenant de l’île de Crète en Grèce si la sécheresse persiste encore.

« Ce n’est pas un travail facile. Nous avions envisagé cette option il y a sept ou huit ans et les coûts de l’opération à l’époque étaient vraiment très élevés. Certains problèmes ont été depuis résolus » a déclaré Photis Photiou.

Les pénuries d’eau ont engendré un rationnement strict des agriculteurs et des réductions sont également envisagées pour les foyers, si la situation ne s’est pas améliorée d’ici le mois d’avril.

Les données officielles suggèrent que les précipitations sur Chypre ont diminué d’environ 20% au cours des 35 dernières années, un déclin que les responsables attribuent au changement climatique.

Chypre a deux usines de dessalement qui fonctionnent à plein régime, et un tiers de la production devrait couler à flot au mois de juin. Les réservoirs étaient à 9,2% pleins le 8 janvier, représentant environ 25,3 millions de mètres cube d’eau.

Tuesday, January 08, 2008

Tananarive : fin de la coupure d'eau


Bonne nouvelle pour les habitants de la capitale malgache !

La Jirama et la commune d’Antananarivo ont trouvé un consensus dans le litige qui les oppose à propos des factures impayées d’eau et d’électricité. L’eau et la lumière ont été ainsi rétablies à Antananarivo depuis hier.
Fin du cauchemar pour des quartiers et des Écoles primaires publiques (EPP) de la capitale, privés d'eau et d'électricité depuis environ une semaine. La Société d'approvisionnement en électricité et en eau (Jirama) met un terme à la coupure.


Saturday, January 05, 2008

De nombreux quartiers privés d’eau à Tananarive

Quelques quartiers de la capitale ont subi leur première journée de coupure d'eau et d'électricité. Les difficultés commencent dans plusieurs foyers.

Panique à Ambohimanarina, Andavamamba et Analamahitsy. Ces quartiers figurent parmi les premiers à vivre une journée sans eau et une nuit sans électricité. Du moins aux bornes fontaines et sur les voies publiques. Alertée par les nouvelles publiées dans les journaux de la capitale, une mère de famille a accouru de bon matin pour puiser de l'eau à une borne fontaine de son quartier à Andavamamba. Aucune goutte d'eau n'en est tombée.«Je n'ai jamais imaginé que la Jirama puisse vraiment nous priver de cette ressource indispensable», se lamente-t-elle. Comme elle, beaucoup de ses voisins ont dû trouver d'autres points d'eau où s'approvisionner pour la journée.

Perturbations

Dans certains quartiers du sixième arrondissement, les habitants ont subi le même sort. Trouver une borne fontaine qui fonctionne, leur a pris quelques heures. « En dernier recours, nous avons profité de la pluie qui est tombée pour nous fournir un demi-seau d'eau», déclare Pâquerette Ratiarison d'Ambohimanarina, dont l'emploi du temps a été complètement perturbé.

Les premières victimes

«Je voulais faire la lessive ce matin, mais comme la borne fontaine ne marche pas, j'ai dû laisser mon linge tremper dans la cuvette toute la journée», précise-t-elle. Selon Andry Rajoelina, le nouveau maire de la ville, «les quartiers où il a obtenu un maximum de voix aux municipales, sont les premières victimes de la décision de la Jirama».Néanmoins, les discussions entre les deux parties ont commencé, hier. Il a rencontré, dans l'après-midi, Bernhard Rohman, directeur général de la Jirama, sans qu'aucune information n’ait filtré.

Articlé publié dans l'Express de Madagascar du 05/01/2008

Friday, January 04, 2008

La Jirama coupe l’eau et l’électricité à Tana

A cause d’arriérés de factures entre janvier 2006 et août 2007, la Jirama a décidé de ne plus fournir de l’eau et de l’électricité à la Commune urbaine d’Antananarivo. La décision, effective depuis hier, sera appliquée de façon progressive.

La Jirama traite ses clients sur le même pied d'égalité. Mauvais payeur, la mairie d'Antananarivo se voit privée d'eau et d'électricité.

Une véritable électrocution. Pour Andry Rajoelina, nouveau maire de Tana, tous les voeux de bonne année semblent vains. A peine arrivé de Maurice où il a eu des promesses de collaboration, il tombe sur une mise en demeure de la Jirama. L'approvisionnement en eau et en électricité sera coupé dans les six arrondissements. Attéré, désemparé, Andry Rajoelina se rend à à l'évidence. « Cette coupure doit être liée à l'existence de factures impayées depuis des mois ». La Jirama le confirme. « Les dettes de la commune urbaine d'Anatananarivo envers la Jirama s'accumulent dans les agences d'Ambatonakanga, de Mahavoky et des 67 hectares. Elles se chiffrent à 1,4 milliards ariary pour la période de janvier 2006 à août 2007 », précise la responsable de la communication.Sans état d'âme, elle annonce la sanction appropriée à tout client véreux. « On doit procéder à une coupure progressive si les dettes ne sont pas apurées », souligne-t-elle. En haut de la hiérarchie, le langage est encore davantage infléxible.

L'odeur d'un coup bas

Dieudonné Raoelijaona, directeur général adjoint chargé de l'électricité enfonce le clou. « La Commune urbaine de Tana est un client comme un autre. La situation est devenue irréversible puisque nous lui avons donné un délai maximum pour qu'elle règle ses arriérés. Mais elle ne s'est pas manifestée » précise-t-il.La sentence est ainsi appliquée au nom de la continuité de la Commune. Andry Rajoelina a eu le tort de prendre le... train en marche et hérite du passif comme de l'actif de la CUA. C'était prévisible depuis la passation avec son prédécesseur. Le nouveau maire de Tana sent ainsi l'odeur d'un coup bas. « Il y a des bâtons dans les roues mais nous continuons à faire appel aux bonnes volontés. C'est la population qui pâtît de ses manoeuvres insensées et non pas la personne du maire » a-t-il lancé, hier, à Tsimbazaza lors de la cérémonie de présentation de voeux du personnel de la mairie. Les faits semblent lui donner raison. Aussi étrange que cela puisse paraître, la décision semble avoir été prise par dessus la tête du directeur général de la Jirama, Bernhard Rohman, revenu d'une mission à l'étranger. « Je descends à peine de l'avion. Je ne suis pas encore au courant de cette situation. Je vous donnerai des précisions ultérieurement » a-t-il déclaré au téléphone. L'avancée du TGV est ainsi semée d'embûches. Hier, dans certains quartiers de la capitale, des bornes fontaines ne fonctionnaient plus. Des usagers crient au scandale. « C'est un véritable sabotage » peste Jean Pierre, un vendeur de beignet à Analamahitsy qui doit faire quelques mètres de plus pour remplir un seau d'eau.Des rues n'étaient plus éclairées à l'image d'une partie du Boulevard de l'Europe où la sécurité est déjà précaire.

Hier, Andry Rajoelina et son staff ont tenu une réunion d'urgence pour tenter de trouver une solution provisoire. Pour le moment, aucune solution n'a été trouvée.
Article paru le 4/01/2008 sur L'express de Madagascar