C’est une première mondiale : une centrale fonctionnant à l’eau de mer devrait voir le jour en Norvège, courant 2 008.
Dix ans de recherche par les ingénieurs du groupe énergétique norvégien Statkraft auront été nécessaires pour mettre au point ce nouveau procédé dit « osmotique ».
Différence de pression
La technologie « osmotique » utilise la différence de pression entre l’eau douce et l’eau salée. En effet, si deux masses d’eau, l’une salée, l’autre douce, sont séparées par une membrane semi-perméable, la seconde migre vers la première, ce qui engendre un surcroît de pression pouvant être transformé en énergie par le biais de turbines. Une technologie « très prometteuse », selon Baard Mikkelsen, le directeur général de Statkraft, car elle est propre, ne provoque pas d’émissions de gaz à effet de serre « et pourrait devenir compétitive d’ici à quelques années ».
La centrale sera édifiée à Hurum, à 60 kilomètres au sud d’Oslo, et pourra produire entre 2 et 4 Kilowattheure. Mais selon Statkraft, le procédé osmotique, pourrait à terme engendrer, à l’échelle mondiale, environ 1 600 Terawattheure, soit une production équivalente à 13 fois la production hydroélecrtique annuelle de la Norvège qui couvre aujourd’hui la quasi totalité de ses besoins avec de l’énergie d’origine hydraulique.La société Statkraft investira, au total, environ 13 millions d’euros dans la construction de cette centrale d’un nouveau genre.
8 octobre 2007, Anna Musso
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