Près de 70% de l'eau potable est utilisée pour arroser les pelouses et les plantes des particuliers, une aberration dans un climat désertique et compte tenu des changements climatiques.
En effet, les précipitations qui ont été enregistrées depuis le 1er juillet 2006 au centre ville de Los Angeles sont près de cinq fois moins que la moyenne habituellement enregistrée.
« C'est du jamais vu! explique Bill Patzert, climatologue au Jet Propulsion Laboratory à Pasadena, près de Los Angeles. Nous vivons l'année la plus sèche depuis que les données ont commencé à être compilées, il y a 130 ans. »
Selon M. Patzert, la végétation manque d'eau à un point tel que les données enregistrées ces jours-ci sont habituellement observées à la fin du mois d'août. « La prochaine averse n'aura sans doute pas lieu avant octobre ou novembre. C'est donc dire que les prochains mois seront extrêmement propices aux feux de forêt. »
Pour Ron Bell, porte-parole des pompiers de Burbank, près de Los Angeles, la sécheresse fait grimper les risques d'incendie. « Nous n'avons jamais rien vu de tel, dit-il. Les parcs et les montagnes entourant Los Angeles sont secs, et les feux peuvent devenir rapidement hors de contrôle. La saison des feux va être plus grosse et plus dévastatrice que jamais. »
Dans cet Etat où surabondent piscines et greens de golf, les autorités envisagent de prendre des mesures contraignantes pour forcer les habitants à réduire leur consommation d'eau. Pour le moment, il leur est demandé d'économiser environ 10% de leur consommation d'eau par jour, soit l'équivalent de 76 litres.
Nul doute qu'avec les bouleversements climatiques que connaît le Sud-Ouest américain, ces décisions devront être accompagnées de mesures drastiques pour pallier les effets de la sècheresse.
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