Le conseiller Bill Saundercook milite pour l'imposition d'une taxe de 5 cents pour l'eau embouteillée dans la provinciale et de 10 cents supplémentaires pour l'eau importée de l'extérieur de la province. Chicago a imposé une telle taxe la semaine dernière.
Wednesday, November 21, 2007
Taxe sur les bouteilles d'eau à Toronto
Le maire de Toronto David Miller se montre ouvert à ce que la municipalité évalue la possibilité d'imposer une taxe sur l'eau en bouteille.
Monday, November 19, 2007
Le réchauffement climatique menace l'eau potable
Une étude de l'Université américaine de l'Ohio révèle que la montée du niveau des mers en raison du réchauffement climatique pourrait absorber l'eau potable souterraine.
En effet, les chercheurs de l'Université ont mis à jour que dans de nombreuses régions côtières, l'eau de mer risquait de s'infiltrer dans l'eau douce souterraine du plateau continental et de la contaminer, au-delà même des côtes. Quant au degré de contamination, tout dépend de la structure géographique des côtes.
En effet, une côte plutôt sablonneuse permet plus facilement aux eaux souterraines de se mélanger à l'eau de mer, qu'une côte plutôt rocailleuse. A l'occasion d'un entretien téléphonique avec l'AFP, Motomu Ibaraki, professeur d'hydrologie à l'origine de cette étude, confie que " la structure complexe du sol peut accroitre le mélange entre eau salée et eau douce".
Une perte 40% plus importante que les prévisions classiques
Il continue, "dans la plupart des études, on considère que si la ligne côtière recule de 100 mètres alors l'eau douce recule de 100 mètre. Et bien notre étude montre que le recul (de l'eau douce) est supérieur". Il estime ainsi que la perte d'eau douce peut-être 40% supérieure à ce que l'on s'attend.
Ce constat est d'autant plus alarmant que le Giec, nouveau prix Nobel de la paix pour ses travaux, prévoit une hausse moyenne des océans de 14 à 44 centimètres d'ici 2100. Quand on sait qu'il faut très peu d'eau salée pour rendre l'eau potable impropre à la consommation…
Cette étude qui attends encore d'être soumise à un comité de lecture d'une revue scientifique avant de paraître, intervient quelques semaines avant l'ouverture de la prochaine conférence de Bali sur le climat en décembre.
En effet, les chercheurs de l'Université ont mis à jour que dans de nombreuses régions côtières, l'eau de mer risquait de s'infiltrer dans l'eau douce souterraine du plateau continental et de la contaminer, au-delà même des côtes. Quant au degré de contamination, tout dépend de la structure géographique des côtes.
En effet, une côte plutôt sablonneuse permet plus facilement aux eaux souterraines de se mélanger à l'eau de mer, qu'une côte plutôt rocailleuse. A l'occasion d'un entretien téléphonique avec l'AFP, Motomu Ibaraki, professeur d'hydrologie à l'origine de cette étude, confie que " la structure complexe du sol peut accroitre le mélange entre eau salée et eau douce".
Une perte 40% plus importante que les prévisions classiques
Il continue, "dans la plupart des études, on considère que si la ligne côtière recule de 100 mètres alors l'eau douce recule de 100 mètre. Et bien notre étude montre que le recul (de l'eau douce) est supérieur". Il estime ainsi que la perte d'eau douce peut-être 40% supérieure à ce que l'on s'attend.
Ce constat est d'autant plus alarmant que le Giec, nouveau prix Nobel de la paix pour ses travaux, prévoit une hausse moyenne des océans de 14 à 44 centimètres d'ici 2100. Quand on sait qu'il faut très peu d'eau salée pour rendre l'eau potable impropre à la consommation…
Cette étude qui attends encore d'être soumise à un comité de lecture d'une revue scientifique avant de paraître, intervient quelques semaines avant l'ouverture de la prochaine conférence de Bali sur le climat en décembre.
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Wednesday, November 14, 2007
Europe : un tiers des espèces de poissons d’eau douce menacé de disparition
D’après une étude scientifique publiée en collaboration avec l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), 200 des 522 espèces européennes de poissons d’eau douce sont menacées d’extinction tandis que 12 sont déjà éteintes. Soit un degré de menace beaucoup plus élevé que pour les oiseaux ou les mammifères d’Europe.
La croissance démographique et le développement de l’industrie et de l’agriculture depuis 100 ans ont entraîné la destruction de près de 60% des zones humides d’Europe et seraient à l’origine de ce risque d’extinction des poissons d’eau douce d’Europe.
Or, ces espèces jouent un rôle vital dans les écosystèmes d’eau douce dont nous dépendons, par exemple, pour l’épuration de l’eau et la maîtrise des inondations.
Sont aujourd’hui mis en cause: le prélèvement d’eau par les agriculteurs particulièrement important dans les régions sèches de la Méditerranée, les grands barrages qui ont une incidence majeure sur l’extinction des espèces migratrices et la gestion inadaptée des pêcheries (sur-pêche, introduction d’espèces exotiques et de leurs maladies).
Les régions les plus à risque sont le cours inférieur du Danube, du Dniestr, du Dniepr, de la Volga et de l’Oural, la péninsule des Balkans et le sud-ouest de l’Espagne. Les espèces les plus menacées: l’anguille et le jarabugo.
Selon les auteurs de l’étude, « il n’est pas trop tard pour sauver ces espèces si les gouvernements de l’Europe et de l’Union Européenne prennent des mesures dès maintenant.
Source :
http://www.gondwana-agency.com/
La croissance démographique et le développement de l’industrie et de l’agriculture depuis 100 ans ont entraîné la destruction de près de 60% des zones humides d’Europe et seraient à l’origine de ce risque d’extinction des poissons d’eau douce d’Europe.
Or, ces espèces jouent un rôle vital dans les écosystèmes d’eau douce dont nous dépendons, par exemple, pour l’épuration de l’eau et la maîtrise des inondations.
Sont aujourd’hui mis en cause: le prélèvement d’eau par les agriculteurs particulièrement important dans les régions sèches de la Méditerranée, les grands barrages qui ont une incidence majeure sur l’extinction des espèces migratrices et la gestion inadaptée des pêcheries (sur-pêche, introduction d’espèces exotiques et de leurs maladies).
Les régions les plus à risque sont le cours inférieur du Danube, du Dniestr, du Dniepr, de la Volga et de l’Oural, la péninsule des Balkans et le sud-ouest de l’Espagne. Les espèces les plus menacées: l’anguille et le jarabugo.
Selon les auteurs de l’étude, « il n’est pas trop tard pour sauver ces espèces si les gouvernements de l’Europe et de l’Union Européenne prennent des mesures dès maintenant.
Source :
http://www.gondwana-agency.com/
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