
Cette diminution est tout particulièrement manifeste dans deux régions situées dans le Xinjiang et le Tibet, écrit l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
"Le réchauffement climatique mondial a provoqué une hausse de la température moyenne de l'ouest de la Chine ces dernières décennies. Cela a entraîné une diminution des glaciers, un dégel du permafrost et une aggravation de l'aridité", rapporte l'agence en paraphrasant Ding Yongjian, chercheur à l'Académie chinoise des sciences.
La fonte des glaces himalayennes aura tôt ou tard des conséquences majeures sur le débit des grandes fleuves qui naissent dans ces glaciers, comme le Gange, l'Indus et le Brahmapoutre, qui arrosent des régions densément peuplées de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh, mais aussi le Yangtsé Kiang, le fleuve bleu, dans le bassin duquel vivent des centaines de millions de Chinois.
MENACES SUR L'EAU
Au même moment, le gouvernement chinois avertit que la Chine aura exploité la totalité de ses réserves d'eau disponibles à l'horizon 2030, et a donné pour consigne aux autorités de se préparer au pire, le réchauffement climatique asséchant lacs et rivières.
"Ces dernières années, le développement économique et social a entraîné une augmentation de la demande en eau, et, avec l'impact du réchauffement climatique mondial, les sécheresses et les pénuries d'eau vont aller s'aggravant", lit-on dans une directive rendue publique jeudi soir.
Source : http://www.lemonde.fr/